De nouveaux animaux de compagnie 

Les poules appartiennent à la catégorie des NAC, au même titre que les rongeurs, les poissons, les reptiles, les amphibiens et certains primates. Soumis à l’ensemble de lois de protection animale et de sécurité sanitaire fixées par les Codes rural et pénal, les « nouveaux animaux de compagnie » ne désignent en aucun cas une nouvelle espèce animale mais plutôt :

• une spécialisation vétérinaire NAC enseignée (Ecoles, Universités) et soins,
• les associations de protection et les refuges,
• tous les organismes qui diffèrent de ceux dédiés aux animaux domestiques plus courants.

Aucune autorisation de détention de ces nouveaux animaux de compagnie n’est requise (les poules ne sont ni dangereuses ni sauvages). Au même titre que certains autres gallinacés (les dindons ou les cailles), les poules sont classées et définies par arrêté ministériel et portent l’appellation « NAC d’espèce domestique ».

 

Des poules domestiques à sauvegarder : jusqu’où se niche la biodiversité ?

Grattant les sols et animant les cours des fermes du monde entier, les poules domestiques de tout poil, constituent un patrimoine avicole vivant, alimentaire et traditionnel, depuis des millénaires et qui mérite d’être appréhendé à sa juste valeur. Récemment, l’homme s’est rapproché de ces drôles d’oiseaux d’une autre manière, pour d’autres raisons moins terre à terre, plus écologiques.
De plus en plus conscient qu’aujourd’hui, en adoptant des poules domestiques de races anciennes et/ou traditionnelles locales et internationales, l’homme sait qu’il participe à la sauvegarde d’une biodiversité (fermière) menacée. En France, on voit éclore des conservatoires et des clubs agréés de races de poules françaises (Marans, Faverolles, Lyonnaises…). L’ONU a même inscrit la Chabo, ancienne race de poule domestique naine japonaise, au patrimoine mondial de l’humanité.