Questions fréquentes sur les poules
Vous trouverez sur cette page les réponses aux questions les plus fréquentes concernant les poules, le budget à prévoir, leur élevage et les oeufs.
C’est vous le maître. Le lien entre votre chien et vos poules. Le garant de leur entente durable.
Tout en veillant à ce qu’ils aient chacun leur territoire propre, vous devez composer avec leurs comportements et leurs capacités sensorielles dominantes (l’ouïe et la vue chez la poule ; l’odorat chez le chien), à travers un apprentissage strict, dès le premier jour :
- apprenez à votre chien à ne pas effrayer vos poules lorsqu’il les aboie ; par exemple, freinez sa fougue lorsqu’il veut jouer avec elles…
- sous votre surveillance, faites sentir à votre compagnon le poulailler et tout ce qui appartient à vos poules (pondoir, œufs, parcours).
- la curiosité des poules les poussera naturellement à se rapprocher de votre chien, qui, si vous lui avez appris à rester calme en leur présence, les laissera picorer et gratter en paix.
Avant de vous lancer dans l’élevage de poules et de goûter les fruits de votre petite communauté, il est raisonnable d’évaluer les dépenses que cela va engendrer :
Les poules (2 au minimum) :
Les coûts varient selon les types :
- les poules de race : de 20 à 50 euros,
- les poules pondeuses : de 5 à 15 euros,
- les poules de réforme* : de 1,5 à 5 euros.
Le poulailler : faites vos pontes !
Construire un poulailler représente un projet personnel. Ses coûts sont donc liés à vos choix et budget propres ; le tout, en harmonie avec vos besoins et vos envies : taille, matériau, superficie totale (poulailler + enclos), nombre de poules, etc. et éventuelles perspectives d’agrandissement de la petite famille (poussins, coq…)…
Au démarrage, le plus gros des dépenses pour votre poulailler est l’abri, si vous n’en possédez pas déjà un. Acheté en kit ou fait maison, son coût est proportionnel à la taille de votre projet, en fonction du nombre de poules que vous envisagez d’accueillir. Puis, viennent s’ajouter les coûts des composants élémentaires de votre poulailler privé, très peu onéreux dont la fourchette mensuelle est comprise entre 50 à 200 euros.
Les coûts indirects, en temps notamment, sont eux aussi à estimer… dans la balance des bons moments à vivre !
*Les poules de réforme sont les poules dont ne veulent plus les élevages, que vous sauverez et qui sauront se remplumer très rapidement.
Vous pouvez élever des poules en ville, si vous avez un jardin et a fortiori dans un lotissement ; la réglementation vous y autorise. A condition de respecter certaines règles découlant d’une législation ayant trait à la possession d’animaux avicoles en quantité limitée en milieu urbain et combinant différents boucliers protecteurs de la vie en collectivité : santé publique, urbanisme et responsabilité civile. Cf. les quelques repères de réglementation d’un poulailler qui vous aideront à vous y retrouver.
L’arrêt subit de la ponte de la part d’une jeune poule est, la plupart du temps, une alerte que vous devez prendre au sérieux et qui doit vous obliger à observer plus attentivement son comportement et les signes précurseurs des maladies des poules. Il existe plusieurs raisons connues (parfois cumulées) à ce phénomène courant chez une poule pondeuse :
- le stress : chez les êtres vivants en général, le stress est un déclencheur de graves troubles du comportement ; lui-même dû à d’autres éléments perturbateurs aggravants, comme les changements dans leur vie (nouveau venu…), les carences alimentaires et hydriques, le manque de salubrité de leur environnement, le manque de lumière,
- la température (trop ou trop peu élevée),
- les parasites et les maladies : poux, vers et autres acariens, à traiter sur le champ (cf. nos conseils et traitements)
Si le problème provient de nuisances extérieures (bruit, congénères agressives…), parez au plus pressé, évitez les contagions et mettez-la en quarantaine dans un endroit dédié : calme, propre, sec et au centre de toutes vos attentions.

La taille de votre élevage dépend de l’espace et du temps que vous y consacrerez, que vous viviez en ville ou à la campagne. La réglementation en la matière stipule qu’avoir plus de 50 poules de plus de 30 jours relève de l’élevage professionnel avec toutes les règles qui s’imposent et qui incombent à la profession d’éleveur avicole.
En-dessous de ce quota, vous êtes à la tête d’un élevage d’agrément et de loisirs, dont les règles qui le régissent sont un peu moins strictes que celles d’un élevage professionnel, mais tout aussi rigoureuses et vitales pour vous, votre entourage et votre petit cheptel. A condition qu’elles soient suivies d’effet.
Vous venez de récolter des œufs tièdes ; dons que votre poule vous fait quotidiennement ! Ils sont sains : frais, sans odeur, propres, d’aspect lisse et uniforme, et vous souhaitez qu’ils le restent le plus longtemps possible.
Les oeufs se conservent 1 mois, à certaines conditions.
Sachez, tout d’abord, qu’un œuf est une véritable petite éponge à bactéries, odeurs et humidité qui peuvent lui faire perdre ses qualités nutritionnelles, mais également nuire gravement à votre santé. C’est pourquoi, pour les préserver, vous devez les stocker tels quels, munis de leur protection naturelle, c’est-à-dire :
- sans les laver, ni les frotter, à 5 – 8 degrés : à température constante dans la partie centrale de votre frigo,
- dans leur boîte d’origine, propre, « tête en bas » (sur la pointe), éloignés des odeurs contagieuses des autres aliments,
- en les congelant et en les plaçant dans un sachet de congélation pendant 4 mois : battez-les préalablement.
Pour tester leur fraîcheur, plongez-les dans un verre d’eau et observez-les : s’ils coulent au fond, c’est qu’ils sont consommables.
Pour savoir si un œuf est fécondé, au bout de six jours d’incubation, faites le test du mirage : placez une lampe spéciale (appelée mire-œuf) sur le côté le plus important de l’œuf et regardez si sont présents :
- un point sombre et mobile, attestant de la présence d’un embryon,
- des petits vaisseaux sanguins.